En partant de cela, le Parc National des Écrins a mis en place depuis une quinzaine d’année un protocole de réflexion nommé « faits marquants » destiné à l’ensemble de ses agents. Cela dans le but de permettre la remontée d’observation d’évènements remarquables sur le territoire du Parc. Structurellement, cela à cause des conditions topographiques et climatiques qui les caractérisent, les milieux montagnards alpins sont le théâtre de phénomènes naturels conduisant à des bouleversements paysagers parfois importants. Cependant dans un contexte actuel de changement climatique qui s’avère être plus rapide à l’échelle alpine qu’ailleurs, il serait possible d’assister à la survenue d’évènements remarquables voir inédits par leur nature ou leur ampleur. On peut déjà citer le recul accéléré des glaciers alpins et en parallèle le dégel des zones de permafrost d’altitude, conduisant à des déstabilisations de versants importantes. À partir de ce constat alarmant, la communauté montagnarde composée notamment d’acteurs comme les guides de haute montagne ou encore les gardiens de refuge a exprimé la volonté de s’impliquer dans une démarche d’amélioration de la connaissance des transformations des milieux d’altitude. C’est donc dans ce contexte que le projet Regard d’altitude est né, porté par le PARN (Pôle Alpin Risques Naturels) en partenariat avec le Parc national des Écrins et le SNGM (Syndicat National des Guides de Montagne) , soutenu par des laboratoires comme EDYTEM, le LESSEM ou PACTE.
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